New Victoria T1 – Lia Habel

2195. Nora Dearly, jeune fille de la haute société de New Victoria, est plus intéressée par l’histoire militaire de son pays que par les bals et les jolies robes. Elle n’imaginait pas que la mort de son père, le docteur Dearly, la projetterait au cœur des conflits qui menacent les frontières du pays… Kidnappée par une faction rebelle, Nora doit combattre ses préjugés pour comprendre leurs motivations. Bram Griswold, un jeune soldat courageux et séduisant, entend bien lui ouvrir les yeux sur la véritable menace qui pèse sur les vivants… comme sur les morts.

Je n’ai jamais aimé les zombies. Genre, jamais. Certains ont la phobie du vide, des araignées, des serpents… Ben moi, j’ai la phobie des zombies. Bref, j’ai pour habitude de partir en courant dès qu’on parle de morts-vivants et que j’entends un grognement plus ou moins suspect. Comprenez donc que je ne lis ou ne regarde quasiment rien qui est relié au mot « zombie ». Ces derniers mois, il y a pourtant eut deux exceptions qui m’ont plus ou moins réconciliée avec le milieu du vilain-qui-veut-te-boucher : Warm Bodies et New Victoria.

Dans les deux cas, les zombies sont de « mignonnes » petites créatures toutes gentilles qui veulent vivre en paix et recherchent l’amour, mais qui ne peuvent pas s’empêcher de penser que cette jeune fille est quand même bien appétissante (dans les deux sens du terme…). New Victoria m’a d’abord attirée par la couverture de la réédition. Honnêtement, j’ai simplement accrochée à la couverture, sans lire le résumé ! Oui, je sais, c’est mal… Bon, j’ai finalement lu le résumé avant de mettre la main sur le bouquin et oh, surprise ! New Victoria n’est pas qu’une histoire de plus dans l’univers du steampunk !

Malgré ma phobie, je me suis lancée. Parce que moi être un peu tarée dans ma tête et moi avoir très envie de voir ce que le mélange de steampunk et de zombies pouvait donner. Je ne m’attendais pas à aimer autant. Les zombies restent dégueulasses (œil qui tombe constamment, os et muscles à l’air, etc), les gentils comme les méchants. Bram étant l’exception : forcément, le personnage dont l’héroïne doit tomber amoureuse ne peut être un gros laideron ou un type à la beauté tout à fait ordinaire. Même en état de décomposition, Bram reste totalement hot. Croyez-moi, quand je me suis rendue compte que je trouvais Bram attirant (avouez, vous aussi vous fantasmez sur des personnages de fiction…), j’ai failli me frapper. Sauf qu’on ne peut pas s’empêcher d’aimer Bram. C’est totalement impossible. Même s’il est parfois énervant à vouloir tout faire pour plaire à Nora. Mais vraiment, vit ta mort mec !

Et étrangement, aujourd’hui, un livre de zombie fait partie de mes préférés. A moi, la nana qui a la phobie de morts-vivants… Parce qu’on ne s’ennuie pas une seconde, parce que les personnages sont fantastiques, parce que j’ai totalement accroché à son style steam-punk. Bref, faites-moi confiance, même si vous n’êtes pas du tout fan des zombies mais que vous aimez l’action et le steampunk (et pour une fois, une héroïne principale pas trop trop chiante et loin d’être niaise), lisez New Victoria !